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mardi 26 mars 2024

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San Francisco devrait perdre la majorité de ses lignes de bus

San Francisco est sur le point de fermer jusqu’à 40 de ses 68 lignes de bus très fréquentées en raison de la pression financière causée par la pandémie de coronavirus. C’est selon un accord conclu lors de la réunion de la San Francisco Municipal Transport Agency (SFMTA) la semaine dernière. Selon l’organisation, les tarifs dans la ville ont baissé de 90%, ce qui rend impossible pour la plupart des bus de continuer à fonctionner.

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Cette annonce signifie que les navetteurs devront recommencer à utiliser des voitures personnelles, une situation qui pourrait pousser la pollution de l’air à de nouveaux niveaux. Le début de la pandémie a présenté de bonnes nouvelles lorsque la pollution atmosphérique associée au trafic a été réduite. Cependant, avec la réouverture de nombreuses villes et la fermeture des bus, davantage de personnes seront obligées de commencer à utiliser des voitures privées pour se rendre au travail et rentrer chez elles.

Connexes: la pollution de l’air revient à des niveaux pré-pandémiques

Rien qu’à San Francisco, il y avait 68 lignes de bus avant le début de la pandémie. Quelques mois plus tard, la ville ne disposera que de 28 lignes de bus pour desservir plus de 700 000 navetteurs quotidiens. Au plus fort de la pandémie, le nombre de lignes de bus dans la ville était tombé à 17. Lorsque les choses ont commencé à reprendre, la plupart des opérateurs ont relancé leurs opérations, mais ils ont été confrontés à une sombre réalité sur le terrain.

Selon le cadre supérieur de SFMTA, les réductions de services sont le seul moyen pour l’organisation de rester opérationnelle. La plupart des bus ne génèrent aucun profit, car des mesures de distanciation sociale doivent être respectées. De plus, les gens ont peur d’utiliser les transports publics en raison du risque de contracter le virus. Les hausses de tarifs imposées aux autobus pour compenser la diminution du nombre de passagers ont été interdites. Cela laisse aux opérateurs des options limitées, mais de retirer certains véhicules des routes.

Bien que la réduction du nombre d’autobus opérationnels soit la seule option, cela pose des problèmes pour l’environnement et ceux qui dépendent des transports en commun. Tous les gains environnementaux réalisés au cours des derniers mois risquent de s’éroder. le 700 000 navetteurs quotidiens dans la ville devra également trouver de nouveaux moyens, éventuellement plus coûteux, pour se rendre à destination.

La même situation devrait se reproduire dans d’autres villes du monde. Alors que de nombreux pays tentent de rouvrir lentement, les opérateurs de bus devront soit imposer des hausses de tarifs, soit réduire leurs opérations.

Via Journal d’architecte

Image via Dave Noonan

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